Top 3 des plus belles traboules de Lyon

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Les traboules sont indissociables de la ville de Lyon. Ces petits passages étroits permettaient aux piétons de passer d’une rue à l’autre sous les habitations, à travers les cours et les escaliers. Les traboules sont une spécificité de l’urbanisme lyonnais, et elles étaient prévues dès la conception d’un immeuble. On répertorie plus de 500 traboules à Lyon, principalement situées dans une zone nommée « le périmètre UNESCO », et qui regroupe les quartiers du Vieux-Lyon, les collines de Fourvière et de la Croix-Rousse et le cœur de la Presqu’île. Si un grand nombre de traboules sont aujourd’hui fermées au public pour des raisons de sécurité, quelques-unes sont encore ouvertes et peuvent être empruntées. Découvrez les plus belles traboules de Lyon, quartier par quartier.

Les traboules du quartier Saint-Jean

Parmi les 215 traboules que renferme le Vieux-Lyon, deux sont très souvent utilisées :

  • Celle que l’on surnomme « La Longue traboule » est bien connue des Lyonnais. On y pénètre par le 54 de la rue Saint-Jean. Après avoir traversé pas moins de quatre immeubles et quatre cours, la Longue traboule débouche au 27 rue du Bœuf ;
  • Au n° 68 de la rue Saint-Jean se trouve une large porte en bois, surmontée d’un fronton de pierre sculptée. Derrière cette porte se faufile un étroit couloir au plafond voûté, menant à une vaste cour intérieure toute simple. Souvent empruntée par les habitants du quartier, cette traboule mène au 3 rue des Antonins.

Les traboules de la Croix-Rousse

Voici 5 des 163 traboules qui parcourent les pentes de la Croix-Rousse :

  • Au n° 19 de la rue René-Leynaud se trouve le passage Thiaffait. Cette traboule à ciel ouvert est constituée d’un escalier monumental en pierre et de hautes colonnes style Renaissance. Devenu un rendez-vous shopping très prisé, le passage Thiaffait intègre le Village de Créateurs, où sont regroupés des ateliers d’artistes, des boutiques et des espaces de coworking ;
  • Au 6 rue des Capucins se trouve un porche cintré, fermé par une porte cossue en bois de style Art déco. Une volée de marches en pierre mène à une cour où trois sorties sont possibles, au 2 et 4 rue Saintes-Maries-des-Terreaux ou au 27 rue Terme ;
  • Le 9 Place Colbert abrite une traboule bien connue, surnommée « La Cour des Voraces ». Son couloir étroit mène à une cour au fond de laquelle se trouve un escalier de six étages à l’architecture originale qui débouche au n° 14 de la Montée Saint-Sébastien ou au n° 29 de la rue Imbert-Colomés ;
  • Une belle entrée à colonnes marque cette traboule à deux entrées, au 3bis et au 5 Petite-rue-des-feuillants. Elle cache un magnifique escalier en pierre calcaire qui mène rue de Lorette. Sans emprunter l’escalier, il est possible de rejoindre directement le 5 place Croix-Paquet ou le 4 rue de Thou.

Les traboules du quartier Presqu’île

Les 130 traboules du quartier de Presqu’île cachent quelques originalités :

  • Le passage Tolozan est une traboule agréable et très empruntée qui relie la rue Longue et la rue du Plâtre. On y accède par le 23 rue Longue en empruntant un porche fermé d’une double porte en bois. Le couloir mène à une cour surplombée de balcons, puis on ressort par le 8 de la rue du Plâtre, où se trouve le restaurant « Le Passage » ; 
  • La traboule du 13 rue de la Poulaillerie est reconnaissable à sa superbe entrée en pierre taillée. La traversée de la cour se fait sous une suite de trois galeries constituées de magnifiques voûtes croisées d’ogives en pierre, et qui longent une vaste cour carrelée et ornée de plantes. L’escalier à vis qui permet d’accéder au musée de la Banque et de l’Imprimerie lui confère un charme médiéval. Après avoir passé un premier portail en fer forgé, la sortie de cette traboule est au 2 rue des Forces ;
  • La traboule du 26 quai St-Antoine, appelée le « Passage des imprimeurs », permet de se rendre rue Mercière, d’où l’on sort au n° 56. Mais là n’est pas son seul intérêt. En effet, cette traboule réunit un assortiment de petits bouchons, autre réjouissance lyonnaise, où il fait bon se poser au calme, le temps d’un café. Son surnom vient du fait que les imprimeurs, nombreux dans ce quartier, empruntaient la traboule pour transporter leurs stocks.

Les traboules ont toujours leur utilité mais elles sont aussi devenues une attraction touristique, que les Lyonnais partagent avec plaisir. Mais attention, la règle est de « trabouler » en silence, pour ne pas déranger les résidents.

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